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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 09:40

Bon... plus d'un an après le dernier post, je profite de mes vacances pour planifier l'année à venir. L'apprentissage du japonais en fait-il partie? Il est encore trop tôt pour le dire...

 

Toutefois, cette activité, totalement abandonnée depuis, m'occupe l'esprit, me fait culpabiliser, me titille, m'agite.

J'en ai l'habitude: le dessin, la musique, autant d'activités dans lesquelles j'aurai investi du temps, de l'énergie et de l'argent sans vraiment aller au bout de la démarche. Sans vraiment abandonner l'idée d'exceller dans ces domaines, sans plus de conviction que çà... Tout comme le triathlon. J'aurai mis près de vingt ans à m'y remettre!

 

Parlons-en d'ailleurs, du triathlon. Sans doute la principale raison de l'abandon de mon apprentissage du nihongo. Pas pour rien, remarque. Depuis ma reprise de l'entraînement fin novembre 2011, j'ai participé à une dizaine d'épreuves (dont 4 longues distances au format half-Ironman), passé pas mal d'heures à transpirer et investit beaucoup d'argent en matériels divers et variés. Et j'y prends plaisir, c'est bien là l'essentiel! Effet collatéral, cette pratique impose de développer énormément de compétences annexes au delà du simple fait de nager/pédaler/courir: diététique, programmation, technique, connaissance du matériel, entretien, etc. Le triathlon est un monstre protéiforme, effrayant et chronophage!

En plus, 2014 devrait être l'année de préparation de mon premier Ironman à Barcelone en octobre. Pas forcément le bon moment pour reprendre des activités complexes en sus alors que je vais devoir enquiller des volumes énormes d'entraînement (jusqu'à 20 heures par semaine)?

 

Je ne sais pas. C'est juste que je sens qu'il est temps de reprendre une activité normale pour paraphraser Moustic.

 

Et çà inclue de tout mettre à la bonne place, dans la bonne case, à l'endroit qui convient.

 

Je suis frustré de ne plus apprendre le japonais. Je n'aime pas être frustré! Les choses doivent changer...

 

En plus, j'ai terminé les bouquins de Georges RR Martin, et les 2 derniers ne sont pas encore dans le tube, alors je n'ai plus d'excuses...

 

à suivre...

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 10:12

Notre dernière journée au Japon démarre comme d’habe avec un bon gros p’tit déj’ au Kazahana et on check les horaires prévisionnels des 2 prochaines (longues) journées :

 

1      train Haruka 47 : Kyôto – Osaka / Kansai International Airport. Départ 20h15, arrivée 21h37

2      Osaka – Doha, vol QR803, départ 23h50, durée du vol 11h20, arrivée (incl. 6h00 de décalage) 5h10

3      Doha – Paris, vol QR019, départ 7h55, durée du vol 7h15, arrivée (incl. 2h00 de décalage) 13h10

4      Paris CdG – Lille Europe en TGV5423, départ 14h41, arrivée 15h59

5      Retour maison en voiture…

 

Tout devrait bien se passer…

On libère la chambre, on laisse les bagages à la consigne de l’hôtel vers 9h00, et on part en direction du Nijo-jo, le deuxième château-château construit par Tokugawa Ieyasu lui-même, le premier shôgun.

Les lieux sont superbes, et c’est la première visite ‘historique’ à valoir, selon moi, le tarif d’entrée. Seul problème, les photos sont interdites à l’intérieur.

 

32 - Nijo-jo

 

On tente ensuite de visiter le musée international du manga situé non loin de là, mais on a la mauvaise surprise de se pointer le jour de fermeture, un mercredi… le jour des enfants, un comble… En plus, des français exposaient ! Pas glop !

 

33 - Manga Museum

 

Il est midi ! On dépense nos derniers yens en cadeaux et autres babioles, et je me fais copieusement engueuler pour avoir acheté un CD de J-Rock hors de prix (3500 ¥). Elle a sans doute raison, mais bon ! ils étaient mignons à la télé, les NoGod… Faudra écouter à la maison =)

On déambule ensuite dans les grands magasins, mais le temps n’avance pas.

On mange vers 16h30, on lit le journal, on patiente, on s’impatiente. Les enfants nous manquent d’autant plus qu’on sait qu’on va bientôt les retrouver.

 

Kyôto station avec les bagages. Le trajet pédestre se fait facilement. On échange nos billets pour le train express. Le départ a lieu à 19h15, soit une heure plus tôt que prévu. Madame pense que l’attente sera moins pénible dans l’aérogare débarrassés des valises. Elle devrait vivre au Japon : elle a tout le temps raison, ici !

On saute donc dans le Haruka43, de 19h15, arrivée 20h35, sièges 10C et 10D / voiture4.

 

34 - Fin du voyage

 

Le reste du voyage se fait comme dans un songe, imprécis et sans relief.

 

Nous arrivons dans un aéroport CdG glacial. Une alerte à la bombe, ou un bagage oublié, nous empêche dans un premier temps d’accéder aux quais du TGV. Dans un second temps, c’est la présence de neige sur les voies qui occasionne plus d’une heure de retard : on s’en serait bien passé !

35 - TGV back home 

 

 

Nous finissons quand même par arriver chez nous, enfin ! Les échanges avec mes parents qui nous ont gardé, dans l’ordre, la maison, le chien et les enfants sont comme le temps : frigorifiques! mais les petits vont bien et c’est bien là l’essentiel.

 

Demain, je serai pris dans un carambolage sur l’A25 sans d’autres dommages que des réparations à prévoir sur la voiture… Manque de réflexes ? Fatigue ?

 

Sans doute ma tête était-elle encore un peu du côté de Shibuya…

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 09:25

Avant-dernière journée à Kyôto. Levés aux aurores, nous profitons une fois de plus des breakfast buffets copieusement garnis du restaurant de l’hôtel à l’ambiance feutrée et au décor soigné. J’ai connu des manières plus désagréables de commencer mes journées…

 

Notre objectif du jour est de prendre la JRline de Nara et d’aller visiter cette première capitale impériale et son parc aux daims.

 

Chemin faisant, nous nous arrêtons au Hongan-ji, temple colossal situé en pleine ville à deux pas de notre hôtel.

 

29 - Hongan-ji

 

Direction la gare. Cindy est une fois de plus la plus prompte à décoder les informations ferroviaires sur les panneaux d’affichage. Les billets A/R sont pris au guichet (3200 ¥ pour nous deux) et nous voilà déjà en route ! Les banquettes du train, proche de nos TER, sont chauffantes (un poil trop !) et de nos places nous découvrons l’envers du décor japonais : des maisonnettes minuscules et délabrées collées à la voie de chemin de fer. C’est pas germinal mais on est loin des fastes tokyoïtes et du glamour habituel du mix ancien/moderne nippon.

 

Arrivés à Nara, plusieurs heures de marche nous attendent encore. La marche à pieds aura vraiment été le fil rouge de notre séjour, finalement ! Cependant, nous respecterons notre plan à la lettre, à savoir : découvrir le grand Bouddah du Tôdai-ji et se balader dans le parc aux daims, ces messagers des dieux traités comme des enfants gâtés et qui passent leur temps à se sauter dessus.

 

30 - Nara

 

31 - Tôdai-ji


On transite à nouveau en direction de Kyôto avec un McDo dans le ventre et des ampoules allumées dans les chaussures. Le trajet gare/hôtel, à sec et légers, nous prend 25 minutes et nous commençons à penser sérieusement au retour en France.

 

Claqués, nous nous autorisons une petite sieste et repartons sur shijo-dori, de nuit, mais les boutiques des shôtengai ferment déjà.

 

Un dernier coucher précoce, une dernière nuit calme. On arrive, les enfants…

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 20:56

On prend un taxi en direction du Kinkaku-ji, le pavillon d’or immortalisé par Mishima. C’est joli, vraiment, mais la visite, vite bouclée, a un goût de trop peu et de tout çà pour çà.

21 - kinkaku-ji

 

22 - Kinkaku-ji pano

 

On transite alors à pieds vers le Ryôan-ji, tout proche – jardin zen et sec (comprendre : petits cailloux alignés au cordeau par des fous dangereux tendance maniaques !). Super joli, encore, et super vite bouclé, encore !

Il faut préciser que notre propension occidentale à nous extasier sur les momaji écarlates et le moindre petit bout de caillou posé de travers est nettement inférieure à celle de nos hôtes japonais, et, force est de constater que nous traversons ces chefs d’œuvre classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco tels des barbares à l’ignorance crasse !

 

23 - Ryôan-ji

 

24 - Ryôan-ji again


Second taxi (la course coûte aux environs des 2000 ¥ à chaque fois, 20 €, le tarif de base pour avoir le droit de poser son auguste séant dans le véhicule étant de 640 ¥), en direction cette fois du Ginkaku-ji, situé de l’autre côté de la ville, histoire de finir la collec’. Le chauffeur, jovial et loquace, nous fait partager ses trois mots de français. Nous lui livrerons nos trois mots de japonais, et, après, il déclamera ‘je t’aime’ dans toutes les langues – un grand moment !

Le franglish de Cindy s’approchant dangereusement du japglish de notre hôte, elle comprend la première son désir de visiter le karitureruratiru (le quartier latin, bien sûr…) et le ruburu (bah, oui ! suis-je bête : le Louvres).

 

Nous quittons notre nouvel ami avec moult courbettes exécutées de bon cœur, et traversons le parc du pavillon qui n’a d’argent que le nom (il n’a jamais été plaqué du métal précieux). Les parcs sont sublimes mais le fait de ne pas pouvoir approcher ni même entrer dans lesdits pavillons est un poil frustrant.

 

25 - Ginkaku-ji

 

26 - Ginkaku-ji pano


Suivant notre plan initial, nous décidons de parcourir le chemin du retour à pieds. Nous allons traverser l’artsy West End, passer devant le zoo avec des zô (éléphants !), le musée d’art et le musée d’art moderne avec son tori géant.

 

27 - West end

 

Alors que nous cherchons le musée du Manga, nos godillots nous amènent d ans une série de galeries commerciales couvertes parallèles ou amenant à la shijo-dori (il s’agit de shôtengai) . On s’arrête pour déjeuner au Mr Young Men !, je m’achète une paire de pompes (des Redwings) un couteau de cuisine (le deuxième objet à absolument acquérir dans ma liste après les tabi !), des yukata pour les bébés, etc. On s’éclate dans ces halles japonaises !

 

28 - Shôtengai

 

Au final, on a plus de sous… faudra qu’on aille en acheter =)

 

Couchés tôt, une fois de plus, et sans manger mis à part le grignotage de rigueur ! Avant-dernière nuit sur le territoire japonais, plus que deux jours de vacances. Diantre ! Cà passe trop vite…

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 18:51

Il n’était pas prévu que nous passions plus d’une nuit dans un ryokan, et, au moment de plier bagages pour rejoindre notre hôtel définitif, je me dis que c’est plutôt une bonne chose.

En effet, le petit-déjeuner, traditionnel encore, nous impose du poisson au réveil et même si je ne suis pas effrayé par ces propositions alimentaires improbables (ce qui n’est pas du tout le cas de mon épouse !), je ne me sens pas vraiment de m’imposer ce genre de contraintes en vacances, fussent-elles culturelles et dépaysantes [plus d’infos sur les ryokan ici].

Valises en main, c’est bille en tête que nous partons à la recherche du Kyôto Tokyu hoteru. Un peu trop téméraires, on se paume lamentablement, les métros étant nettement moins gaijin-friendly que ceux de Tôkyô, et mon sens de l’orientation légendaire est momentanément en panne !

 

L’hôtel rejoint, notre routine se met en branle : on jette nos affaires et on se remet en marche. On réalise alors une grande boucle à pieds par la Gojo dori jusqu’au Kiyomizudera Temple. Les jardins sont superbes et, parvenus à l’entrée payante du temple, nous décidons de ne pas procéder à la visite… Avons-nous raté quelque chose, quelque vestige ultime de la culture nipponne, quelque chef d’œuvre architectural ? Pffft… je ne sais guère.

 

19 - Kiyomizudera

 

Retour par Gion et la Shijo dori bordée de boutiques. Couchés tôt, une fois de plus, non sans avoir regardé un peu de sumô à la tv. L'hôtel est très bien, moderne et classieux - une excellente base arrière pour nos futures pérégrinations.

Notre séjour change néanmoins de braquet et commence à adopter un rythme plus détendu dans la citée du zen.

 

Mention spéciale, quand même, aux vendeurs de nourritures diverses et variées ainsi qu’au Miyazaki official shop dans lequel nous dépensons quelques yens en Totoro, Ponyo et autres Kiki goodies !

 

20 - Balade à Kyôto

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 15:22

Pour la dernière ½ journée de notre trop court séjour à Tôkyô, on décide de quitter l’hôtel au plus tôt après un dernier solide petit-déj’. Les bagages sont confiés à la réception de l’hôtel avant d’être pris en charge par un service de livraison qui les déposera à notre ryokan dans la journée.

Le Japon : le pays des sushi et des livreurs en tous genres… Yôkoso Nippon !

 

On va tacher de profiter du transfert vers Tôkyô Station pour visiter Ginza, quartier chic où se côtoient les plus grandes enseignes (Chanel, Ferragamo, etc.). On traîne nos guêtres avec délectation sur ces longues avenues avant de rejoindre la gare.

 

10 - Ginza

11 - Ginza again


 

Arrêt au stand pour acheter un bento – yummy !, et hop ! direction Kyôto. Les sièges de notre shinkansen, train à très grande vitesse (le notre répond au doux nom de Nozomi), se tournent dans le sens de la marche avant que nous ne soyons autorisés à y pénétrer et l’espace devant soi permet d’y placer une valise.

 

12 - shinkansen 

 

Ma chère et tendre s’endort paisiblement tandis que je profite de la vue qui m’est offerte pour découvrir la campagne japonaise. J’aperçois même fugacement O Fuji dans le lointain et les nuages.

J’aimerais en faire l’ascension, un jour, peut-être – qui sait ?

 

13 - bento et Fuji

 

On débarque à Kyôto en début d’après-midi et on est accueillis par Astro Boy – kewl ! On hèle un taxi et c’est parti pour un long moment dans les embouteillages. Visiblement, nous sommes arrivés en pleine période festive, et la ville est noire de monde. La ville, justement… parlons-en ! Sortis de Tôkyô et plus particulièrement de la rutilante Ginza, Kyôto nous apparaît triste et laide, vieillissante et décatie. Un premier contact peu engageant à la hauteur de notre déception d’avoir quitté trop tôt la capitale. Arrivé au ryokan, on dépose-minute les bagages et on file visiter Gion, le quartier des maiko (appellation locale des geisha).

 

14 - Kyôto station

 

15 - Gion


On marche pas mal, tuant le temps, et on arrive au Maruyama Park et à la Yasaka Shrine. Un mariage est en cours et c’est l’occasion pour nous de découvrir des visuels très riches.

 

16 - Maruyama Park

 

17 - Very OldTree


Retour au ryokan, on se détend comme on peu dans une baignoire minuscule, on revêt un yukata et des tabi et on passe au dîner traditionnel. Madame, pas aventurière culinaire pour deux sous, jeûne purement et simplement, tandis que moi, qui me faisait une joie de goûter à tout çà, me retrouve complètement nauséeux au moment de passer à table… enfin, à genoux à côté de la table… euh… du sol !

 

18 - Ryokan

 

Je parviens quand même à manger tant bien que mal les mets qui me sont proposés tels quels sans plus d’explications (barrière de la langue oblige !) et me délecte de sashimi sublimes, de tempura ou encore de melon excellents. Malheureusement, d’autres aliments plus exotiques ne passeront pas vraiment – pas grave dans l’absolu !

 

Nous sommes ensuite invités à assister à une cérémonie du thé (macha). Une traduction simultanée dans un anglais correct nous est cette fois proposée, et nous pouvons sereinement profiter de ce breuvage vert fluo et d’une amertume rare !

 

Il est l’heure de dormir à l’ancienne sur des futons très confortables et douillets ! Une longue journée de plus nous attend demain, c'est certain.

 

Oyasuminasai !

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 12:46

Aujourd’hui (26 novembre 2010), on fait les choses dans les règles, et on planifie notre trip quotidien en se basant sur les indications les plus affriolantes de notre guide bleu. Il faut préciser qu’on a vraiment pas préparé notre voyage à l’avance et qu’on avance au radar…

 

Direction Asakusa, donc ! Premier arrêt station Ryôgokû pour une visite du musée Edô/Tôkyô qui retrace en son sein l’Histoire, grande, et les histoires, petites, de la capitale nipponne des Tokugawa aux bombardements de ’45 en passant par le grand tremblement de terre de 1924 (11 3 11 n’est pas encore passé par là… même si, techniquement, la grande conurbation tokyoïte n’a pas été touchée directement cette fois là !). On y découvre des tas de mises en scène et d’objets hétéroclites caractéristiques du bric-à-brac culturel qu’est Tôkyô. Une halte au museum shop, et hop ! les premiers achats dispensables mais Ô combien essentiels (tee shirts, goodies divers) sont réalisés.

 

6 - edo tokyo museum

 

Deuxième stop : station Asakusa et la lente remontée de la Nakamisa dôri. La première fois depuis 2 jours que l’on croise des occidentaux : weird ! C’est noir de monde et blindé d’échoppes diverses vendant toutes sortes de produits manufacturés (qui a dit en Chine ?) à la gloire du Japon éternel : cool ! Je trouve enfin les tabi neufs que je convoitais (mon pote Nicola m’en avait offert il y a 15 ans, et j’en cherchais depuis… pas dégourdi, je sais, on en trouve partout maintenant, mais bon ! C’est mieux de les acheter sur place, non ?). On en prend pour toute la famille, en coton blanc tout simple, en coton épais marine avec des semelles en caoutchouc pour l’extérieur… je n’en demandais pas tant, même si le choix des pointures est compliqué : il faut connaître la longueur de ses pieds en cm… et tout le monde n’est pas Hercules (référence au demi-dieu de l’Olympe et au système impérial !).

 

7- Nakamisa Dori

 

Tout au bout de la Nakamisa dôri, un temple. On prend délibérément son temps, les lieux étant très agréables à arpenter. Si on avait réfléchi deux secondes au fait qu’on allait se taper des temples jusqu’à l’indigestion pendant 4 jours à Kyôto, on aurait (peut-être) accéléré le tempo…

 

8 - Asakusa

 

On mange sur le pouce un teriyaki McBurger et on quitte ce quartier très touristique non sans s’être longuement promenés dans ses contre-allées multiples !

Direction le paradis des geeks à savoir Akihabara. Notre incapacité à nous exprimer en japonais limite nos visites aux 6 ou 7 impressionnants niveaux du magasin Akiba : essai des dernières tablettes Wacom (j’en achèterai une de retour en France, un peu plus tard), acquisition d’une coque de protection pour mon Ipod nano.

 

9 - Akihabara

 

On termine notre périple par une tentative avortée de visiter Harakuju, via Yoyogi – la nuit tombe bien trop vite en ce 26 novembre. Tant pis ! On ne verra pas les cosplayers s’ébattre gaiement dans la nature… On rentre éreintés et morts de faim et on va un peu galérer à trouver un restau à Akasaka.

Il n’est même pas envisageable financièrement de manger aux restaurants de l’hôtel (franchises de la Tour d’Argent parisienne et de Trader’s Vic, sorte de BBQ restaurant américain dont la carte affichée propose des grillades de base au prix exorbitant d’un bœuf de Kobe entier, la bière en moins et non-incluse !), on finira dans un restaurant italien tenu par des japonais, moi qui ai plus l’habitude de restaurants japonais tenus par des chinois, mais bon ! La nourriture est plus correcte que nos voisins de table qui fument à la chaine. Je me fais un violent flash-back et me retrouve en France il n’y a pas si longtemps finalement quand le tabac était encore ‘in’… Oh putain ! çà ne me manque pas !

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 19:57

Gros mélange de saveurs aujourd’hui avec l’écoute en boucle de l’album du moment, à savoir : harakiri, troisième opus de M. Serj Tankian qui est au nu-metal west coast ce que Charles Aznavour est à Paris 5ème… comment ?... Arméniens tous les deux ?... Aussi !

 

Serj-CD

 

Très bon album, donc, d’un gars en passe de devenir un héros personnel (j’exagère, mais bon !)

Mention spéciale au titre d’ouverture (Cornucopia), corne d’abondance de bon son ! et à celui éponyme.

En tout état de cause, BUY THIS ALBUM les yeux fermés (spéciale dédicace au Steal This Album des System Of A Down, ex-groupe de Tankian).

 

Mais retour au nihongo : concernant le titre, il s’agit bien de japonais et pas d’arménien, et çà ne signifie pas génocide en turc. En plus d’avoir été immortalisé par Cavanna et Bernier (le professeur Choron) dans leur journal bête et méchant du même nom et d’offrir un point commun de plus à SOAD (‘si vous ne pouvez pas l’acheter, volez-le’, disait la publicité du journal à l’époque…), hara-kiri fait référence au suicide rituel japonais (petite découpe transversale du bidon à l’opinel et hop ! coupage de tête par un ami bien intentionné !).

À noter que le terme hara-kiri 腹切り est peu usité en japonais. Plus communément appelé seppuku 切腹 qui utilise la lecture On’yomi, alors que harakiri est lu en Kun’yomi et demande un inversement des caractères (source Wikipedia).

 

Au pif : ventre + ouvrir = ouvrir + ventre ?

 

Bizarre, au final, qu’un truc aussi japonais que ce suicide rituel (n’est-ce pas M. Mishima ?) prenne une lecture On, plutôt qu’une lecture Kun… Si vous avez la réponse, je suis preneur =)

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 09:24

18 juin - un seul manquant à l'appel (arf!)

 

Cà y est... les cours du niveau 1 sont terminés. Pas malheureux que çà se finisse, puisque j'ai passé les dernières semaines en roue libre, déconnecté et mécontent de mon incapacité à me remettre en ordre de marche ou à intégrer les éléments grammaticaux étudiés au moment où çà commence à devenir intéressant linguistiquement parlant.

 

Constat 1 : je n'ai clairement pas envie d'arrêter mon apprentissage - period!

Décision 1: Okay... on passe au plan D (B et C étant déjà passés à la trappe!!!).

 

PS: l'ultime soirée passée avec Chiho sensei et mes compagnons de galère, sans être mémorable, fût fort agréable... Des photos et un C/R devraient suivre...

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 19:44

Quelque part dans le Nord, courant avril...

 

 

Ce blog n’est pas mort ! Qu’on se le dise…

Moribond ? Okay… Je veux bien le concéder.

 

Plutôt que d’invoquer des excuses qui n’intéresseraient personne d’autre que moi, j’espère être en mesure de compléter ce memorabilia de mon apprentissage du japonais en mettant au clair, en vrac, mes connaissances, mon envie d’apprendre et le temps restant à ma disposition afin de déterminer si je suis en mesure d’atteindre les objectifs que je m’étais initialement fixés.

 

Nous en seront, au moment d’écrire ces lignes, au cours 20/27, et si les notions de nihongo s’accumulent, tout comme le vocabulaire d’ailleurs, nous, les apprenants, ne sommes bien évidemment pas en mesure de nous exprimer plus ou moins librement dans cette langue. C’était attendu. Le livre d’apprentissage, correspondant peu ou prou à un bouquin d’anglais de sixième, doit être balayé sur 2 ans, ce qui permet de situer notre niveau à 8 cours de la fin de cette première année.

 

Pour ma part, le petit capital de connaissances que j’avais accumulées avant d’entamer cette démarche s’est rapidement dissipé pour me laisser à la traîne d’un groupe qui respire plutôt pas mal, tiré par quelques locomotives attentives et impliquées.

 

J’ai cependant pris la décision de ne pas abandonner, et, de ce fait, je me suis complètement rassuré sur ma capacité à m’impliquer dans cette langue. Il me reste cependant un écueil à contourner, et non des moindres : trouver la bonne manière de m’y mettre, la méthode juste, le Graal que j’appelle de mes vœux depuis le début et qui me fuit. Je n’ai toujours pas trouvé le bout (le bon !) par lequel attraper cette langue et entrer dans une démarche automatique d’apprentissage et d’assimilation des informations qui m’assaillent à un rythme exponentiel !

 

Partant du principe que se poser les questions consiste à commencer à y répondre, je n’ai aucune raison de m’inquiéter, n’est-ce pas ?

 

De plus, le japonais est vraiment, définitivement, une chouette langue à apprendre. Ludique, culturelle, exotique et clairement, pour qui s’intéresse un minimum à l’identité nippone, passionnante.

Alors, dans ces conditions, pourquoi diable cet apprentissage me donne t’il autant de fil à retordre ? Ce n’est pas lié à la difficulté intrinsèque de la langue. Les notions élémentaires que nous abordons, lentement, ne sont pas plus complexes à appréhender que de l’anglais. Le vocabulaire, nouveau, pas plus compliqué à retenir que de l’allemand. La structure grammaticale des phrases est largement plus simple que celle de notre bon vieux français qui doit donner bien du plaisir aux étrangers francophiles, maigre consolation de mon point de vue…

 

Alors, pourquoi me suis-je remis au triathlon dont l’entraînement m’anesthésie intellectuellement ? Pourquoi la lecture des 5000 pages d’ a song of ice and fire me distrait-elle de la nécessité de bosser un minimum mon nihongo ?

 

Allez savoir !

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