Gros mélange de saveurs aujourd’hui avec l’écoute en boucle de l’album du moment, à savoir : harakiri, troisième opus de M. Serj Tankian qui est au nu-metal west coast ce que Charles Aznavour est à Paris 5ème… comment ?... Arméniens tous les deux ?... Aussi !
Très bon album, donc, d’un gars en passe de devenir un héros personnel (j’exagère, mais bon !)
Mention spéciale au titre d’ouverture (Cornucopia), corne d’abondance de bon son ! et à celui éponyme.
En tout état de cause, BUY THIS ALBUM les yeux fermés (spéciale dédicace au Steal This Album des System Of A Down, ex-groupe de Tankian).
Mais retour au nihongo : concernant le titre, il s’agit bien de japonais et pas d’arménien, et çà ne signifie pas génocide en turc. En plus d’avoir été immortalisé par Cavanna et Bernier (le professeur Choron) dans leur journal bête et méchant du même nom et d’offrir un point commun de plus à SOAD (‘si vous ne pouvez pas l’acheter, volez-le’, disait la publicité du journal à l’époque…), hara-kiri fait référence au suicide rituel japonais (petite découpe transversale du bidon à l’opinel et hop ! coupage de tête par un ami bien intentionné !).
À noter que le terme hara-kiri 腹切り est peu usité en japonais. Plus communément appelé seppuku 切腹 qui utilise la lecture On’yomi, alors que harakiri est lu en Kun’yomi et demande un inversement des caractères (source Wikipedia).
Au pif : ventre + ouvrir = ouvrir + ventre ?
Bizarre, au final, qu’un truc aussi japonais que ce suicide rituel (n’est-ce pas M. Mishima ?) prenne une lecture On, plutôt qu’une lecture Kun… Si vous avez la réponse, je suis preneur =)