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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 16:42

... comme si je savais ce que j'étais en train de faire !

 

Quand j’écris que je n’ai pas débuté mon apprentissage, vous vous doutez bien que c’est du pipeau, une coquetterie. Le mot ‘sérieusement’ est induit.

Le désir de comprendre et parler le japonais est venu au moment de réserver un voyage d’agrément à Tôkyô. On parle d’avril 2010, ou aux alentours. Le voyage s’est passé fin novembre 2010. J’aurai l’occasion d’en reparler plus tard. Bref,…

J’ai sauté sur ce que j’avais sous la main – une Nintendo DS (NDS), une connexion internet et Google !

1-      J’ai ainsi pu tester dans un premier temps ‘My Japanese Coach’, un jeu sur NDS ;

2-      Très rapidement (genre tout de suite), il est apparu évident et consensuel de commencer par le commencement et d’apprendre les kana. Vous trouverez tellement de livres, de sites ou d’applications permettant de les comprendre, de les apprendre ou de les travailler que je ne vais pas commencer à ajouter ma touche personnelle. Google est votre ami !

3-      En déambulant , de ci, de là, sur internet, sans but précis, je suis arrivé sur de nombreux sites en français qui proposent des leçons de japonais ou des décryptages divers et variés. Pour n’en citer qu’un ou deux (trois, en fait !) – ici-japon, crapulescorp, juunikagetsu, ++ ;

4-      Station suivante : des vidéos sur Youtube ou DailyMotion, la plupart du temps en anglais – on en trouve pour tous les goûts (Ah, les pretty intense japanese lessons d'Emiry...) ;

5-      Le papier n’étant pas encore tout à fait mort, je me suis arrêté au Furet du Nord (grande librairie généraliste) et ai acheté différents ouvrages parmi la maigre sélection disponible (Manekineko T1, Kakikata, Assimil vol.3) ;

6-      Enfin, j’ai complété tout çà avec une pincée de logiciels divers et variés, en prêts, versions d’essai ou gratuits (apprentissage, dictionnaire, flash-cards et autres).

Après m’être rendu au Japon, j’ai pu me rendre compte que l’anglais me permettait de survivre 15 jours comme touriste et, du coup, ma motivation à apprendre la langue (rapidement) s’est globalement évanouie. Il était temps de passer au plan B.

En fait, j’ai été obligé de me rendre à l’évidence : parler le japonais sans en savoir plus sur les rouages intimes de cette civilisation ne m’intéressait pas – dis moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.

(à suivre…)

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 15:45

Au moment d’écrire ces lignes, je ne sais même pas ce qu’est un blog. Techniquement parlant, je veux dire. Intimement. Comment çà fonctionne, sa mécanique générale.

Seules comptent pour l’instant mon envie d’apprendre le japonais, et mon intention de partager cette expérience. Une béquille incitative et égoïste en anticipation des heures de difficulté à venir.

Je m’intéresse à la langue japonaise (avec le désir de l’apprendre) depuis presque un an, mais n’ai pas à ce jour réellement commencé à travailler en ce sens, un peu comme un fauve qu’on observe de loin sans même envisager de pénétrer dans sa cage. Je n’ai pas de deadline à respecter – il s’agit d’une démarche personnelle, culturelle et récréative. Je ne compte pas en faire mon métier, m’expatrier au Japon, ni même lire des manga en VO.

Même si mon apprentissage à proprement parler n’a pas débuté, ma curiosité m’a permis cependant d’avoir une idée assez précise des ressources disponibles permettant de mener à bien ce projet, grâce notamment au web, et leur simple nombre donne le vertige ! On touche même un des effets paradoxaux du net : le trop d’infos tue l’info !

Ainsi, choisir une méthode de langue, c’est se préparer à en lire le mal que de nombreux internautes en pensent, et rebondir sur les conseils qu’ils vous proposent. Le doute s’installe, la motivation peine à compenser l’immobilisme et le découragement. Toujours assis dans la voiture, sans doute dans la bonne direction, mais au point mort ! Et de citer Audiard : ‘un con qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis’.

Vous rencontrez les mêmes errances ? Les mots nihongo, Rosetta Stone, Assimil, Pimsleur, 1945 kanji, JLPT, romaji, NHK s’entrechoquent dans votre tête ? Alors, peut-être que le chemin que je me prépare à emprunter, les difficultés que je ne vais pas manquer de rencontrer et les solutions qu’il va me falloir mettre en œuvre sont de nature à vous intéresser.

Je ne propose pas un Japonais pour les nuls (publié par ailleurs!), mais plus une mutualisation des découvertes faites en cours de route. Je suis certain de finir par développer une certaine forme d’expertise, sinon en langue japonaise, du moins en apprentissage de langue japonaise. Je suis certain d’apprendre de votre propre expertise.

Premier constat, pour apprendre à parler le japonais, mieux vaut parler correctement l’anglais… C’est mon cas, et une remarque s’impose : pour toute activité, manuelle ou cognitive, pas d’égalité en terme d’apprentissage par l’apprenant. Les capacités de mémorisation évoluent avec l’âge, le temps disponible à la pratique d’une langue est extrêmement variable selon les individus et la vie qu’ils mènent – pour ne prendre que ces deux exemples. Les motivations, besoins réels et moyens à disposition fluctuent également.

Mon abord du japonais ne fera pas exception et sera, sans doute possible, marqué par ma construction personnelle.

Reste, avant toute autre chose, à comprendre comment créer un blog. Si vous lisez ces lignes, çà signifie que çà n’était pas si compliqué que çà =)

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  • : La chevauchée héroïque (ou pas) d'un gogo au travers de son apprentissage besogneux de la langue japonaise - un nihongogo !
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